Tuesday, May 17, 2005

DTS & Pauvreté: quel spectre de risque pour les investissements en Afrique subsaharienne

"En considérant le monde dans son ensemble, on occulte le fait que l'afrique subsaharienne ne sera pas en mesure d'atteindre l'objectif de la pauvreté monétaire" (Cf: Rapport sur le Développement dans le monde 2004-"Des services pour les pauvres"-Banque mondiale).
Vous conviendrez (NB: le futur duralogique) parfaitement avec moi que le plus grand défi de ce nouveau millénaire demeure l'extrême précarité et l'extrême vulnérabilité.En effet, en 1998,en établissant mon Document de Partenariat Stratégique ETUDES ET RECHERCHES ORGANISATIONNELLES, sur le Schéma rotatif pour valoriser les TQM dans le domaine des finances (la monnaie), j'avais décidé de mener des recherches autour de ces deux fléaux cités ci-dessus et l'utilisation des DTS(Droits de Tirage Spéciaux) sur la surveillance des politiques de change correspondant parfaitement aussi à l'action de la BCEAO(Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest). Le projet de la BRS(Banque Régionale de Solidarité) entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté au sein de l'UEMOA.Citons d'autres exemples comme les Opérations de Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et de la Croissance(FRPC) qui a pris le relais de l'ancienne FASR(Facilité d'Ajustement Structurel Renforcé), les PPTE(Pays Pauvres Trés Endettés), les DSRP(Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté)...
C'est pour toutes ces raisons qu'en 2002, je me suis adressé au niveau de la BCEAO pour des recherches opérationnelles dans ce sens.En premier lieu, sur le plan Macro( Banque mondiale, FMI,PNUD), la phase de recherches de données et d'information a été sans aucune difficulté et une grande disponibilité sans trop de correspondances administratives.En second lieu, sur le plan Micro, les contacts au niveau des institutions étatiques ont été sans difficultés.Mais c'est au niveau de la BCEAO que j'ai été obligé de mettre tout en extinction suspensive.Etant dans la Zone UEMOA, me référant à l'article41 du traité instituant l'Union qui fait de la Banque centrale(BCEAO) une institution spécialisée autonome de l'UEMOA, au même titre que la BOAD...Malgré quelques démarches auprés des autorités de la BCEAO, la lourdeur administrative était de taille.A chaque recherche, il faudrait adresser une demande d'autorisation qui n'était pas trop motivante vu la complexité de nos activités: Développement Durable et Croissance Economique Soutenue.Briévement, il n'y a pas longtemps, le Gouverneur de la BCEAO affirmait que "nous voulons cesser de chanter l'intégration pour la vivre pleinement..." .
Depuis 1994, L'Union a engagé des politiques de résertves de change.Et le Gouverneur de la BCEAO, M.Charles Konan Banny, avait indiqué(APS-jeudi 29/01/2003 à Dakar) qu'au plan monétaire:"1FCFA qui est émis est engagé par 1,20FCFA en devises.Cela veut dire que si l'ensemble des engagements monétaires que nous émettons venait à être ramenés à la Banque centrale les détenteurs de devises, de mandats à être remboursés, nous pourrons le faire rapidement". Alors dans ce cas, est-ce qu'on ne peut pas permettre à nos Etats d'utiliser ses réserves de devises de la BCEAO pour financer les Projets et Programmes de PPP(Partenariats Public Privé) au lieu de leur demander de s'approvisionner sur le marché financier en modifiant l'article14 de la Banque centrale(comme c'est le cas actuellement).
Le Conseiller du Gouverneur de la BCEAO,dans le journal de la RTS du dimanche29/06/2003, avait indiquait que la BRS a pour "mission de sensibiliser les acteurs économiques, la promotion des investissements, de faire face à la pauvreté mais pas à toutes les formes de pauvreté,les jeunes diplômés qui ont des projets...". Les deux derniers points poseront beaucoup de difficultés à l'institution. Est-ce que la BCEAO dispose de compétences prétes à travailler avec la Société Civile trés active dans ce terrain? Dans la Zone UEMOA, nous n'avons pas une société civile spécialisée sur les questioins monétaires.Mais avec les problémes de la dette, la Société civile africaine est en train de s'organiser pour mieux traiter les questions de la Pauvreté monétaire.
Parallélement, c'est aujourd'hui, mardi 17/05/2005, que s'ouvre à Paris, le grands procés du FCFA qui tourne au tour d'un vaste trafic de FCFA d'une valeur d'environ 75 milliards d'euros (50 milliards de FCFA environ). 8 personnes au banc des accusés et un grand nombre d'autres escroquées.La BCEAO fait parti des plaignants...
Le déficit informationnel et d'ouverture au niveau de ces institutions en Afrique de l'Ouest UEMOA,CEDEAO)
est trés marqué en vers les acteurs de la Société civile et du Secteur privé.Je donne un exemple, la BIDC(Banque d'Investissement et de Développement de la CEDEAO) chargée de piloter les investissements du NEPAD, n'est pas trés bien connue.Et pourtant elle travaille en collaboration avec la BOAD.
L'ouverture et l'accés aux institutions régionales et sous-régionales de l'Afrique de l'Ouest est impératif. L'Etude réalisée en 2003 dans la cadre d'un colloque sur "la gestion des compétences et de la compétitivité dans l'espace UEMOA" réuni à Niamey, avait révélé que "quelques 20.000 cadres quittent chaque année le continent africain pour des horizons plus prometteurs". Ainsi dans le cadre de la modification de l'article14 de la BCEAO, le rôle de l'Etat n'est pas de faire de l'argent ou de la richesse mais d'encadrer, de faciliter, d'accompagner et de controler les acteurs,les opérateurs, les citoyens et les bénéficiaires. Je n'arrive pas encore à cerner la problématique qui a motivé la BCEAO a changé son article14 pour que les Etats s'approvisionnent maintenant sur le marché financier.
En conclusion,selon Gabriel Convendite, Enseignant à la retraite: "l'allignement du Public sur le Privé me paraît monstrueux".
Par délégation et pour
l'Adminitrateur Principal

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