Thursday, May 19, 2005

POLITIQUE MONETAIRE OU POLITIQUE FINANCIERE:laquelle en Afrique subsaharienne

"En considérant le monde dans son ensemble, on occulte le fait que l'Afrique subsaharienne ne sera pas en mesure d'atteindre l'objectif de la pauvreté monétaire"(Cf:Rapport sur le Développement dans le monde 2004-"Des services pour les pauvres"-Banque mondiale).
Parallélement, c'est le mardi17/05/2005,que s'est ouvert à Paris le Grand Procés du FrancsCFA qui tourne au tour d'un vaste trafic de ladite monnaie, d'une valeur de 75 millions d'euros(environ 50 milliards de FCFA), avec huit personnes au banc des accusés et une vingtaine d'autres escroquées.La BCEAO fait parti des plaignants...
De fait, Banques centrales, compte capital, réserves de changes, marché financier et non financier...en Afrique, il est fondamental de replacer l'Etat dans son rôle de facilitateur, de médiateur, d'arbitre et de controleur entre les différents acteurs. Dans la définition des agrégats monétaires élaborés par la BCEAO(Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest),les engagements monétaires à vue de la Banque centrale sont constitués, d'une part,de la circulation fiduciaire et, d'autre part, de l'ensemble des dépôts, tant des établissements de crédit, de l'Etat, que des particuliers et entreprises auprés de la Banque centrale ainsi que des transfert en instance d'exécution(Cf:UMOA-Notes d'information et Statistiques-N°466, janvier1997-BCEAO). Notons en premier lieu que le FMI et la BM(Banque mondiale) sont des institutions spécialisées de l'ONU(Organisation des Nations Unies).Mais ces institutions de Bretton Woods(FMIetBM) fonctionnent selon leurs statuts. Le FMI travaille surtout avec les MEF(Ministéres de l'Economie et des Finances) et les Banques centrales. La BM travaille surtout avec les Etats, mais duralogiquement, elle est beaucoup multidimentionnelle dans sa collaboration(surtout avec la complexité de la Société Civile) qu'avec les fonctionnaires du FMI.
Le probléme de la clarté et de la transparence financiére se pose toujours en Afrique. Virtuellement, suicez-moi à travers ces quelques exemples:
*Le 16 jancier 2002, l'affaire SGBCameroun, où quelques clients mal intentionnés créent des problémes à la banque. Leurs stratéges, avec quelques complices, la justice est saisie. Et un juge complice condamne la banque avec des sommes énormes. Alors ces escroqueries se sont élargies au niveau de toutes les autres banques camérounaise. Plus de 6 milliards étaient bloqués dans les banques centrales. Ainsi, le Gouverneur de la BEAC(Banque Centrale des Etats de l'Afrique Centrale) alerta les autorités de la sous-région sur cet danger pendant qu'en Afrique de l'Ouest le dossier sur l'harmonisation du droit des affaires était en train d'être finalisé.
*Victime en 1996, d'un détournement de 140 millions de $, soit 98 milliards de FrancsCFA, l'AMALTED BANKES OF SOUTH AFRICA continue toujours d'être plus performant. Elle intervient en mati"re de banque d'investissement et est issue de la fusion de quatre établissements financiers à capitaux sud africains( Allied, United, Trust et Volkstas).
*Le 14 janvier2002, M.D.B. PDG de la SG à Paris a été mis en garde à vue pour blanchiement d'argent aggravé de l'encaissement de chéques entre la France et Israêl...
* "Le probléme de la clarté financiére au niveau des banques se pose toujours. Vivendi avec la transparence des comptes, les petits épargnants se plaignent de la gestion de leurs comptes...", RFI, le 05/02/2003 sur l'Affaire J.C.T Président de la Banque de france avec le Crédit Lyonnais.Acause de ce probléme de candidature de JC.T à la Banque centrale européenne a été relise en cause...
* Et actuellement, le plus Grand Procés du FCFA est en train de se dérouler dans la capitale parisienne. Sur ce, je vous oriente sur le livre de M.Boukary ADJI, Economiste Financier, ancien Vice-Gouverneur de la BCEAO intitulé "L'Afrique à la croisée des chemins:Problématique de Développement". M.B. ADJI que je n'ai pu rencontré dans la derniére phase MICRO de mes recherches opérationnelles DTS & PAUVRETE, malgrés de multiples RV qui n'ont abouti pour raison de voyages...
De ce fait, la Société Civile Africaine ne bénéficient pas encore de renforcement de compétences pour faire des observations monétaires au niveau des Banques centrales. Il est vrai que la Société civile est en train de s'activer dans le microcrédit et la microfinance(2005 année de la microcrédit). Il est aussi vrai que dans le domaine du microcrédit, la politique d'Open Market rentre dans le cadre de la régulation de la liquidité bancaire dans l'UMOA. C'est aussi la surveillance bancaire avec les taux d'adjudication, d'escompte, de pension, d'usure, de Base Bancaire et d'épargne. Mais avec le PARMEC(Programme d'Appui à la Réglementation des Mutuelles d'Epargne et de Crédit) mis en place en 1992 par la BCEAO, dans le fond, il reste beaucoup à faire.
En conclusion, POLITIQUE MONETAIRE ou POLITIQUIE FINANCIERE, le Rapport sur le Commerce et le Développement2004 de la CNUCED(Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) est clair:
"Le continent africain à moins profité de la reeprise de l'économie mondiale que les autres régions en développement. La croissance modeste enregistrée en Afrique a été due à la hausse des prix des produits de base... alors qu'en Afrique subsaharienne, où la pauvreté et la détresse sociale de faire le plus grand nombre de victimes, la croissance réelle du PIB reste atone et le revenu par habitant continue de stagner. Compte tenu des contraintes graves de financement de la plupart des pays d'Afrique subsaharienne, le taux d'investissement reste trop faible pour procéder à la diversification nécessaire de la production au profit des produits à plus forte valeur ajoutée et plus dynamiques sur les marchés internationaux, diversification qui permettrait à la région de s'intégrer plus rapidement dans l'économie mondiale et de réduire sa vulnérabilité persistante à l'égard des chocs extérieurs. La hausse nessaire de l'investisssement public et privé ne peut provenir uniquement de l'épargne intérieure et des entrées de capitaux privés...,il est désormais de plus en plus improbable que l'Afrique subsaharienne puisse atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire, en particulier celui de réduire de moitié la pauvreté d'ici 2015. La plupart des pauys devraient enregigistrer un taux de croissance deux fois plus élevé pendant plus d'une décennie pour y arriver." Les jeunes promoteurs et entrepreneurs africains pauvrent sont interpellés!
Par délégation et pour
l'Administrateur Principal

0 Comments:

Post a Comment

<< Home