Wednesday, December 21, 2005

7éme Conférence des Parties à la Convention de Vienne / 17éme Réunion des Parties au Protocole de Montréal




La Conférence des Parties sur la protection de la Couche d’Ozone s’est tenue à Dakar du 12 au 16 décembre 2005. Sur le problème que pose l’appauvrissement de la couche d’ozone, le document du PNUE/DTIE indique que « la solution repose sur des actions individuelles prises conjointement à différents niveaux de la société : Au niveau mondial, Au niveau régional, Au niveau local. » Dans les MDG Carbon Facility, notons ces adresses du PNUD : « UNDP will be able to provide an integrated package of specialist skills and services to governments, civil society, and private companies participating in the facility. » La Banque mondiale aussi travaille avec la société civile.
Mais les différentes composantes de la Société civile africaine doivent être impliquées davantage sur les enjeux des engagements de Kyoto : les Phases de 2006-2008 et de 2008-2012. La société civile africaine est composée d’Individualités (Chercheurs indépendants, Chercheurs solitaires, Journalistes indépendants, Citoyens libres etc.) et de sous-ensembles (ONG, Associations, clubs, Familles, Communicateurs traditionnels, Réseaux etc.) qui doit être mieux impliquée dans les problématiques touchant les changements climatiques, les SAO, les principes du Développement Durable(DD).
Au cours de la 7éme Conférence des Parties à la Convention de Vienne et de la 17éme Réunion des Parties au Protocole de Montréal, nous avons participé en tant que Membre de la société civile africaine, en tant que citoyen du monde mais aussi de la société civile mondiale. Nous avons participé par nos propres frais et moyens à côté du PNUD, de la Banque mondiale, des BNO, du Departement of the Environment and Heritage / Australian Government, le NRDC (Natural Resources Defense Council)/USA, les représentants des pays d’Amériques latines, du Pacifique, du Caraïbe, de l’Asie etc. Les MDP, les PPO nécessitent beaucoup de moyens en Ressources Humaines, financiers et matériels que les africains ne disposent pas actuellement les capacités de s’y mouvoir. Un consensus mondial pourrait être trouvé parce que le problème ne se règle pas uniquement par l’explication technique et de la structure de l’atome O3 ou la molécule CH3. Les techniciens ont toujours fait un travail remarquable mais la décision est politique. Et c’est aux acteurs de la Société civile mondiale d’expliquer et de vulgariser ses travaux auprès des Gouvernements, des organismes intergouvernementaux, des bailleurs et des citoyens du monde. A cause de leur position de médiateur et de facilitateur, à moins qu’ils soient permis d’écouter et de disposer de l’information. Sinon les blocages qu’a connus la Conférence de Montréal vont continuer de plus belle.
Il est pourtant bien écrit dans les documents l’implication de la Société civile. Mais, il y a une distorsion sur le terrain entre l’approche participative et la dynamique participative. La société civile africaine est extrêmement composite, il ne suffit d’être à l’intérieur pour comprendre « l’isométrie tétraédrique ».
Durant la 7éme Conférence et la 17éme Réunion, nous allons souvent à la salle informatique pour suivre les négociations de la 6émeConférence Ministérielle de l’OMC à Hong –Kong /Chine (13 au 18 décembre 2005). Les négociations n’étaient pas faciles alors que nous, les éléments de la société civile, nous ne trouvons aucune difficulté à débattre dans les couloirs avec les différentes représentations.
La plupart des blocages à Hong-kong concernaient les questions environnementaux et le Développement durable (Agriculture, produits agricoles, l’étiquetage des produits chimiques et pesticides etc.).
Faire des documents techniquement fermés et extraordinairement scientifiques, qu’on n’est pas en mesure d’expliquer et de convaincre les décideurs politiques (UE, ONU, UA, NEPAD, BM, FMI, BMD etc.) n’est pas motivant.
Laissez Monsieur X de la société civile convaincre l’orpailleur pauvre qui utilise d’énormes quantités de mercure. Le document technique sur les POP pourrait bien le faire mais ce n’est pas les mêmes compétences.
Les négociations de Hong-kong ont connu des distorsions entre les pays émergents, l’UE et les pays riches. Heureusement que les négociations se sont terminées dimanche 18/12/2005 par un « Texte d’accord » entre les 149 membres. Un « Texte d’accord » qui prévoit la suppression des subventions en 2013. Pour éviter ces types de blocages dans l’avenir, il faudrait impliquer davantage la Société civile, individualités et d’autres composantes, pour qu’elle puisse interférer entre les décideurs, le secteur privé et les populations.
Le e-trade bridge du CCI/OMC ne pourrait aboutir en Afrique si les différents programmes de renforcement de capacité en matière de commerce international ne sont pas désagrégés.

Babacar NDIAYE
Consultant en DD/CES (Développement Durable et Croissance économique soutenue)
Acteur de la Société civile mondiale
Adresse : B.P.37171, 13522 Dakar / Sénégal.
Tél : +221 5394735
eMail : worldleadership_2000@yahoo.fr
eFax : +33 8 26 41 53 36





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