TDR - Semaine d'Exposition en Intelligence Artisanale - SEIA
ASSOCIATION POUR LA PROMOTION DES ARTISANS ET OUVRIERS - APRAO
TERMES DE REFERENCE (TDR)
THEMATIQUES
SEMAINE D’EXPOSITION EN INTELLIGENCE ARTISALAE - SEIA
Thème principal : « Artisanat et Développement Durable » en sigle A2D
Lieu : Centre Socioculturel de Sacré – cœur de la Commune d’Arrondissement de Sacré – cœur Mermoz à Dakar / Sénégal
Date : Du lundi 11 au Dimanche 17 Juillet 2011
Introduction
Le Thème principal « Artisanat et Développement Durable » sera exclusivement traité par les Experts de la SEIA, soit avec des Ressources Humaines en interne ou en externe. L’objectif sera d’intégrer la vision de l’APRAO et du Projet SEIA en tenant compte de la sensibilité des cinq (05) sous – thèmes. Ce document sera résumé et intégré dans les plaquettes et autres supports de communication. Le Document détaillé sera aussi présenté en Power Point.
1- ARTISANAT, JEUNESSE EMPLOI DECENT ET FORMATION PROFESSIONNELLE
Sous – thème N°1 : « Artisanat, Jeunesse, Emploi décent et Formation professionnelle »
Contexte
La problématique de l’avenir économique de l’artisanat pour les jeunes.
Les experts qui animeront cette thématique vont se pencher sur les défis à relever pour booster la contribution du secteur de l’artisanat dans la lutte contre le chômage des jeunes. Placé sous le thème « Artisanat, Jeunesse, Emploi décent et Formation Professionnelle : quel avenir pour les jeunes ? », cette thématique va permettre également aux participants et aux institutions de mieux comprendre la contribution du secteur de l’artisanat dans la promotion de l’emploi et de la jeunesse au Sénégal. L’insertion économique des jeunes constitue, en effet, une préoccupation des dirigeants sénégalais qui sont toujours à la recherche des solutions idoines pour résorber le phénomène.
Aujourd’hui, le secteur de l’artisanat, sans être le meilleur remède au chômage des jeunes, reste un grand pourvoyeur d’emplois. Cependant, l’importance économique et sociale n’est pas suffisamment mise en évidence.
Objectif global :
Mettre à nu la valeur économique que peut apporter le domaine de l’artisanat. Des données quantitatives et qualitatives sont par ailleurs, nécessaires pour prouver que le secteur de l’artisanat mérite d’être prioritaire dans les plans nationaux de développement.
Objectifs spécifiques :
- Présenter les opportunités du secteur qui échappent aux planificateurs. Développer des programmes spécifiques pour la promotion et le marketing de l’artisanat et pour permettre au secteur de l’artisanat de jouer son rôle de pourvoyeur d’emplois et de devises. C’est à ce prix, conjugué à la sensibilisation des jeunes aux opportunités du secteur de l’artisanat, que ce dernier pourra amorcer un véritable essor ;
- Renforcer la performance et l’efficacité des acteurs, pour une Ressource Humaine encore plus qualifiée et plus productive, bénéficiant d’un meilleur niveau de vie et d’un bien être professionnel plus développé ;
- Informer les différents acteurs et partenaires ainsi que le grand public, de la politique gouvernementale en matière de formation continue dans le secteur informel de l’artisanat ;
- Recueillir les avis et opinions des différents acteurs dans le domaine de la formation continue dans le secteur de l’artisanat ;
- Echanger et partager les expériences à ce sujet.
Résultats attendus :
La réalisation d’études d’identification des besoins des artisans en formation continue à vie ;
L’élaboration de plans de formation dans les métiers d’artisanat divers pour les jeunes ;
L’organisation de sessions de formation au profit des artisans analphabètes ;
Déboucher sur des améliorations à apporter au dispositif actuel appliqué par le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFP) en matière de formation continue des artisans.
2- ARTISANAT, ECONOMIE SOLIDAIRE ET SOCIALE
Sous – thème N°2 : « Artisanat, Economie Solidaire et Sociale »
Contexte :
Le terme d'économie sociale et solidaire (économie sociale en Belgique francophone et au Québec) regroupe un ensemble de coopératives, mutuelles, association, de syndicat et fondations, fonctionnant sur des principes d'égalité des personnes (1 personne 1 voix), de solidarité entre membres et d'indépendance économique. Toutefois le premier terme de l'expression se réfère plutôt à des organisations identifiées par leur statut et occupant une place importante dans la vie économique (banques, mutuelles, etc.) et le second terme, à des activités visant à expérimenter de nouveaux "modèles" de fonctionnement de l'économie, tel le commerce équitable ou l'insertion par l'activité économique.
C'est par analogie avec le Tiers état ou le Tiers monde, que ce secteur est désigné comme le tiers secteur, le premier secteur étant ici le commercial, et le deuxième le secteur public et para-public.
Économie sociale : un tiers secteur des économies
Par économie sociale, on entend les activités économiques productrices de biens ou de services, exercées par des sociétés, principalement coopératives et/ou à finalité sociale, des associations, des mutuelles ou des fondations, dont l’éthique se traduit par les principes suivants :
1. finalité de service à la collectivité ou aux membres, plutôt que finalité de profit ;
2. autonomie de gestion ;
3. gestion démocratique et participative ;
4. primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus".
Le commerce équitable
Défini comme un partenariat commercial entre importateurs et consommateurs de pays du Nord et producteurs "marginalisés" de pays du Sud, le commerce équitable revendique depuis de nombreuses années son appartenance à une économie solidaire, responsable ou encore durable, selon ses acteurs et son courant.
Il est à souligner que l'affiliation du commerce équitable à une économie solidaire dépend de l'identité des acteurs concernés : en France, des fédérations comme Artisans du monde, les associations comme Max Havelaar France ou Minga revendiquent pleinement cette appartenance, tandis que des opérateurs commerciaux comme Altereco ou Ethiquable préfèrent insister sur l'humanisation de la logique de marché, et donc sur la notion de responsabilité.
Dans la finance et l'épargne
La finance solidaire participe pleinement de l'économie sociale et solidaire. Elle se distingue de la micro-finance en précisant ses objectifs : l'accroissement du capital social, tandis que la micro-finance est parfois utilisé comme simple instrument individuel palliatif à l'exclusion d'une population pauvre ou sans garantie du système bancaire.
L'épargne solidaire est une pratique consistant à s'assurer que son épargne est (ré) investie dans des activités relevant de l'économie sociale et solidaire. Elle se distingue ainsi de la finance éthique, qui se contente d'exclure les entreprises les moins responsables des fonds d'épargne.
Le secteur artisanal occupe une large place dans la lutte contre la pauvreté au Sénégal. Il est une importante source de main d’œuvre, mais aussi de revenus, si toutefois l’accompagnement nécessaire au plan de la formation, du renforcement des capacités et du financement s’effectue de façon efficace.
Le microcrédit, moteur de création d'entreprises
L’UM - PAMECAS, une des principales IMF du Sénégal, et ADA ont décidé de mettre leur savoir-faire en commun afin de développer un projet d’insertion professionnelle de jeunes artisans via la micro-finance. Objectif, faire du microcrédit un véritable moteur de création d’entreprise pour les jeunes.
La thématique a pour objet de réunir les compétences et les expériences diverses (praticiens, de la micro –finance, artisans), dans le domaine de l’économie sociale avec une attention particulière aux contextes existants (décentralisation et développement local). Il entend ainsi contribuer à la valorisation et à la promotion des dynamiques d’économie sociale comme moyens efficaces de développement de l’artisanat
Objectif global :
Mieux faire connaître l'économie sociale.
Objectif spécifique :
- Analyser et montrer la contribution potentielle de l’économie sociale et solidaire au développement humain durable.
Résultats attendus :
- Les expériences en économie sociale sont capitalisées et échangées entre projets et entre initiatives d'économie sociale dans le secteur de l’artisanat.
- Le potentiel des entreprises d’économie sociale comme facteur de durabilité et de pérennité des entreprises artisanales est mis en évidence ;
- les mécanismes d’appui, de régulation, d’institutionnalisation etc…de l’économie sociale et solidaire sont identifiés
- Le potentiel des entreprises d’économie sociale dans la gestion des infrastructures communautaires artisanales (gestion des centres de formation de jeunes, et des femmes, gestion des outils d’artisans, etc…) est mis en évidence ;
- L’économie sociale est introduite dans les programmes d’enseignement professionnel ;
- Le partenariat entre acteurs du secteur (Etat, ONG, Chercheurs…) est renforcé.
3- ARTISANAT ET SECURITE ALIMENTAIRE
Sous – thème N°3 : « Artisanat et Sécurité alimentaire »
Contexte
Demande alimentaire urbaine et réponse des entreprises artisanales
Depuis les années 60, le Sénégal enregistre un accroissement considérable de sa population urbaine, dont le taux annuel varie, de nos jours, de 7 à10 %. Cette forte urbanisation représente le facteur principal de profondes mutations des styles et comportements alimentaires des populations concernées. Ainsi, la demande alimentaire urbaine se caractérise actuellement par une recherche de diversification alimentaire. Cette tendance tient à la diversité ethnique et culturelle de la population urbaine, à la plus grande disponibilité de produits variés et à la plus grande liberté sociale qui favorise l’expression des choix alimentaires individuels. Mais les régimes alimentaires urbains restent encore largement dominés par les produits et plats de type traditionnel.
Par ailleurs, les conditions d’habitat, d’allocation du temps et de perception des activités culinaires en ville tendent à orienter la demande urbaine vers des aliments plus commodes d’emploi, dont la transformation finale au niveau des ménages est rapide et exclut les opérations pénibles (pilage, râpage, pressage, pétrissage...) ou longues (rouissage, fermentation, fumage, séchage...). D’où une demande croissante pour des produits intermédiaires (fondé, ngalakh, tchakry couscous...) fournis par des artisans spécialisés. La plupart des consommateurs urbains sont également de plus en plus exigeants à propos de la qualité des aliments (qualité hygiénique, stabilité), tout en recherchant des produits bon marché en raison de leur faible pouvoir d’achat.
Enfin, l’extension horizontale des villes africaines et l’éloignement entre quartiers résidentiels populaires et quartiers d’activité économique conduisent à un accroissement des consommations hors-domicile, dans les petits restaurants et auprès des vendeuses de rue en particulier. Cette alimentation de rue est aujourd’hui le fait d’une clientèle nombreuse et variée, se recrutant dans la plupart des catégories socio-professionnelles urbaines. Outre la part de marché importante que ce secteur détient, son intérêt se situe dans le fort potentiel d’innovation qu’il représente.
Pour faire face à ses différentes mutations, les entreprises artisanales proposent à la fois des produits, des plats et des pratiques de transformation et de consommation adaptés, faisant ainsi preuve d’une importante dynamique à travers le temps et l’espace. Cette dynamique, qui favorise le développement continu et la prépondérance de ces entreprises dans l’organisation alimentaire urbaine au Sénégal, s’explique par un certain nombre d’atouts. Le Premier est l’ancrage du secteur artisanal aux réalités du milieu : il valorise surtout les ressources agricoles du milieu au moyen de technologies locales parfaitement maîtrisées par les principaux acteurs et reste prioritairement tourné vers la satisfaction des besoins alimentaires locaux. Le savoir-faire requis provient en grande partie des pratiques domestiques et est transmis à travers l’éducation familiale ou par le système traditionnel d’apprentissage. Ceci n’empêche pas une certaine ouverture vers l’extérieur, mais le choix des techniques, des matériels et des produits se fait d’abord et surtout en fonction des capacités des unités concernées et des habitudes et besoins du marché local. Dans ces conditions, une intégration des éléments nouveaux se fait parfaitement. Par ailleurs, la création de ces entreprises artisanales, généralement de petite taille, de nature individuelle et féminine est facilitée par un investissement initial faible et des qualifications techniques limitées. Les activités réalisées (transformation-vente, petite restauration, micro-commerce) sont souvent compatibles avec les travaux domestiques, ce qui permet à de nombreuses femmes de s’y adonner malgré les importantes charges familiales. La souplesse des entreprises artisanales permet diverses innovations, au niveau des outils, des procédés, des produits et de l’organisation sociale, notamment avec l’apparition de nouveaux opérateurs. L’artisanat alimentaire dynamise par ailleurs un ensemble de métiers complémentaires (constructeurs d’équipement, transporteurs, fournisseurs d’emballage, prestataires de services...) pour lesquels il représente un débouché et un facteur de développement importants. Il entretient avec le monde rural des relations et des échanges variés qui se traduisent par des flux de produits, des flux monétaires et des flux d’informations, et constitue ainsi un élément intermédiaire et de transition indispensable entre la ville et la campagne. Mais malgré cette dynamique, le développement de l’artisanat alimentaire urbain est freiné par divers obstacles tenant à la fois du secteur et de son environnement : faible productivité, pénibilité de certaines opérations, faible niveau d’instruction des opérateurs, manque d’accès au crédit institutionnel, position de faiblesse dans les négociations sur les prix des matières premières, non-transcription et non-capitalisation des principes et pratiques de production en usage dans le secteur.
De cette évolution et caractéristiques de la demande et des entreprises alimentaires urbaines découlent trois enjeux fondamentaux - nourrir les villes, valoriser les ressources locales, promouvoir les entreprises artisanales agro-alimentaires - que les décideurs doivent expliciter pour définir des programmes d’intervention efficaces
Objectif global :
Nourrir les villes, valoriser les ressources locales et promouvoir les entreprises artisanales agro-alimentaires.
Objectifs spécifiques :
- Opportunités de formation dans la transformation des céréales locales et des fruits et légumes ;
- Opportunités d’accès au crédit institutionnel ;
- Informations pour mieux négocier les prix des matières premières ;
- Respect de la qualité et des normes de conservation et d’hygiène.
Résultats attendus :
- Sensibilisation des artisans sur la démarche qualité/sécurité en agro-alimentaire ;
- Information des artisans sur l’augmentation des capacités de production et la diversification des produits de l’agroalimentaire ;
- Développement de nouveaux marchés (surtout l’exportation).
4- ARTISANAT ET TRANSPORT
Sous – thème N°4 : « Artisanat et Transport »
Contexte :
Avec les travaux de l’autoroute à péage, beaucoup de mécaniciens sont menacés de déplacement. L’Etat du Sénégal a décidé de recenser tous les mécaniciens concernés par les mesures de déguerpissement. Ceux-ci occupent des terrains appartenant à des particuliers.
Ainsi l’assiette foncière qui devra les abriter sera déterminée.
Les sites qui devraient abriter les mécaniciens sont notamment Diamniadio et Keur Massar.
Le Président de la République, Maître Abdoulaye Wade, compte installer pour les mécaniciens des garages modernes avec des ateliers de référence.
Objectif global :
LA PROFESSIONALISATION DES MECANICIENS
Objectifs spécifiques :
- Recaser les mécaniciens déguerpis ;
- Découvrir le métier de la maintenance automobile.
3 DIPLOMES PROPOSES : CAP maintenance automobile op.VP (2 ans),
MC systèmes embarqués (1 an), BAC PRO maintenance automobile (3 ans)
LE TRAVAIL
Le travail commence par la réception du client et si besoin le diagnostic si besoin du problème.
Le travail d'atelier consiste en des démontages divers, réfections de freins, d'embrayages, contrôles de trains roulants, travaux de station service, préparation au contrôle technique ....
Beaucoup de véhicules sont équipés d'ABS, fermeture centralisée des portes, vitres électriques, climatisation,....et exigent des compétences plus techniques concernant l'électricité, l'électronique et la mise au point du moteur.
Le dépannage est une activité importante du garage ainsi que la vente de véhicules d'occasion.
LES EXIGENCES
Ce métier fait appel à des capacités techniques très variées et demande une mise à jour continuelle du savoir.
La passion pour l'automobile en sera le pivot, accompagné d'esprit logique, de méthode, d'ordre et de soins.
La patience est nécessaire tant en diagnostic qu'au cours de chantiers parfois importants et longs.
NOUVEAU BAC PRO
Dans le cadre de la rénovation de la voie professionnelle, le CFA (Centre de Formation Artisanale) a ouvert à la rentrée scolaire de septembre 2010, une section de préparation au Baccalauréat Professionnel Maintenance Automobile en 3 ans dans le cadre du contrat d’apprentissage.
Cette classe s’adresse à des élèves possédant un bon niveau de 3ème de collège ou un niveau supérieur.
Le programme correspondant au référentiel de formation de l’Education Nationale comprend des matières d’enseignement général « français, histoire/géographie, mathématiques/sciences physiques, anglais, éducation physique et sportive, éducation artistique/arts appliqués » et des domaines professionnels « génie électrique et automatique, gestion de maintenance, analyse fonctionnelle et structurelle/construction mécanique, technologie, atelier technologie appliquée, hygiène/prévention/secourisme (matière optionnelle) »
L’obtention du Bac Pro Maintenance automobile facilite l’accès à l’emploi mais permet également une poursuite de formation vers un BTS ou un Certificat de Qualification Professionnelle.
Pré-requis pour cette formation :
- bon niveau de 3ème
- admission en 2nde générale
- ou venant de niveau supérieur : 2nde ; 1ère ; Terminale ; autre bac....
IMPORTANT : le bac professionnel permet
une poursuite de formation en BTS AVA
(Après Vente Automobile)
LE PLAN DE CARRIÈRE
Tout le long de sa carrière, en suivant la formation professionnelle continue, on peut évoluer et changer d'activité.
OUVRIER --------------- Maintenance et réparation
OUVRIER SPÉCIALISÉ---------------Diagnostic - Réparation - Dépannage
CHEF D'EQUIPE---------------Gestion du travail de son équipe et garanties
RÉCEPTIONNAIRE---------------Réception des clients et diagnostic des pannes.
ADJOINT TECHNIQUE---------------Diagnostic des cas difficiles et formation des compagnons
CHEF D'ATELIER --------------- Gestion de l'atelier et planning
REPRISE ou CRÉATION
D'UNE ENTREPRISE ARTISANALE---------------S'occupe de tout : réception, réparation, dépannage,vente, facturation, magasinage, .......
Résultats attendus :
- Inscription des artisans pour les sessions de formations continues présentées durant la SEIA ;
- Meilleure gestion de l’espace garage et planification du travail des ateliers en fonction des disponibilités (places et personnel) et des interventions à effectuer ;
- Meilleur suivi et mise à jour des carnets d'entretien des véhicules ;
- Meilleur suivi des passages aux mines et des contrôles techniques.
5- ARTISANAT, CADRE DE VIE ET ENVIRONNEMENT
Sous – thème N°5 : « Artisanat, Cadre de vie et Environnement »
Contexte
Le Développement Durable (DD) est un concept que l’on résume aujourd’hui d’une simple phrase : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Le Développement Durable (DD) a pour but de concilier le progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète. C'est donc un concept qui ne se limite pas à une prise de conscience écologique, mais vise à instaurer un meilleur équilibre entre la dimension économique, sociale et environnementale du développement :
• La dimension économique, c’est notre capacité à créer des richesses et à améliorer nos conditions de vie matérielle ;
• La dimension sociale, c’est notre besoin de santé, d’éducation, d’habitat, d’emploi, d’équité intra et intergénérationnelle ainsi que la prévention de l’exclusion sociale ;
• La dimension écologique, c’est la nécessité de l’environnement, la diversité des espèces et les ressources naturelles et énergétiques afin d’en bénéficier le plus longtemps possible.
De nombreuses caractéristiques, inhérentes à l’artisanat, relèvent déjà du Développement Durable (DD) : des entreprises à taille humaine, des relations personnalisées avec la clientèle, le maintien de savoir-faire locaux et traditionnels, le maillage des territoires ruraux, l’animation des centres-villes et des quartiers sensibles, et l’insertion professionnelle des jeunes et des chômeurs.
Les organisations représentatives de l’artisanat, chambres de métiers et de l’artisanat et organisations professionnelles, ont pleinement conscience de l’opportunité et des enjeux que constitue le Développement Durable pour les entreprises artisanales.
C’est dans ce cadre que la Semaine d’Exposition en Intelligence Artisanale (SEIA) a choisi la thématique « Artisanat, Cadre de vie et Environnement ». Celle-ci va mettre en évidence les points forts du secteur ainsi que les domaines où les marges de progrès sont encore importantes.
Face aux évolutions de notre société et de notre environnement, changement climatique, ressources naturelles et énergétiques limitées, problème croissant de santé publique,...l'Etat a conçu une Stratégie Nationale du Développement Durable (SNDD) qu'il met en œuvre progressivement. Les chambres de métiers et les organisations professionnelles de l'artisanat, ont la volonté de ne pas rester inactives dans ce domaine.
Objectif global :
Mieux intégrer la démarche respect de l’environnement dans les entreprises artisanales.
Objectifs spécifiques :
- Réfléchir et échanger, au travers de témoignages et de la présentation d'expériences, sur le rôle de l'artisanat face aux évolutions économiques, environnementales et sociales, sur la nature et les grandes caractéristiques des actions et des outils à concevoir, sur les partenariats techniques et financiers à tisser ;
- Aider les entreprises artisanales à une meilleure prise en compte de cette nouvelle approche qu'est le Développement Durable (DD).
Résultats attendus :
• Amélioration des pratiques artisanales favorables à la protection de l'environnement, en particulier par les groupes de femmes ;
• Développement des échanges d'expériences artisanales dans le domaine de l'environnement urbain, notamment en ce qui concerne l'appui aux espaces verts
productifs et le traitement de la fraction organique des déchets. Un accent particulier sera mis sur l'éducation et la sensibilisation des artisans récupérateurs;
• Mise en relation d'artisans du domaine urbain ayant des pratiques semblables.
Signataires
Le Président APRAO
p/o la Vice Présidente
Mme TAHA Absa NDIAYE
Le Coordonnateur / SEIA
Mr Albert MENDY
L’Expert / SEIA
Babacar NDIAYE
Informations et Contacts: Adresse : APRAO, Récépissé n°09503 MINT DAGAT – NINEA 0225 228 sise Sicap liberté V en face villa n°5328 M, B.P : 17 408 Dabar Liberté / SENEGAL Tél : 00 221 33 824 12 19 ; Email : intelligenceartisanale@gmail.com
TERMES DE REFERENCE (TDR)
THEMATIQUES
SEMAINE D’EXPOSITION EN INTELLIGENCE ARTISALAE - SEIA
Thème principal : « Artisanat et Développement Durable » en sigle A2D
Lieu : Centre Socioculturel de Sacré – cœur de la Commune d’Arrondissement de Sacré – cœur Mermoz à Dakar / Sénégal
Date : Du lundi 11 au Dimanche 17 Juillet 2011
Introduction
Le Thème principal « Artisanat et Développement Durable » sera exclusivement traité par les Experts de la SEIA, soit avec des Ressources Humaines en interne ou en externe. L’objectif sera d’intégrer la vision de l’APRAO et du Projet SEIA en tenant compte de la sensibilité des cinq (05) sous – thèmes. Ce document sera résumé et intégré dans les plaquettes et autres supports de communication. Le Document détaillé sera aussi présenté en Power Point.
1- ARTISANAT, JEUNESSE EMPLOI DECENT ET FORMATION PROFESSIONNELLE
Sous – thème N°1 : « Artisanat, Jeunesse, Emploi décent et Formation professionnelle »
Contexte
La problématique de l’avenir économique de l’artisanat pour les jeunes.
Les experts qui animeront cette thématique vont se pencher sur les défis à relever pour booster la contribution du secteur de l’artisanat dans la lutte contre le chômage des jeunes. Placé sous le thème « Artisanat, Jeunesse, Emploi décent et Formation Professionnelle : quel avenir pour les jeunes ? », cette thématique va permettre également aux participants et aux institutions de mieux comprendre la contribution du secteur de l’artisanat dans la promotion de l’emploi et de la jeunesse au Sénégal. L’insertion économique des jeunes constitue, en effet, une préoccupation des dirigeants sénégalais qui sont toujours à la recherche des solutions idoines pour résorber le phénomène.
Aujourd’hui, le secteur de l’artisanat, sans être le meilleur remède au chômage des jeunes, reste un grand pourvoyeur d’emplois. Cependant, l’importance économique et sociale n’est pas suffisamment mise en évidence.
Objectif global :
Mettre à nu la valeur économique que peut apporter le domaine de l’artisanat. Des données quantitatives et qualitatives sont par ailleurs, nécessaires pour prouver que le secteur de l’artisanat mérite d’être prioritaire dans les plans nationaux de développement.
Objectifs spécifiques :
- Présenter les opportunités du secteur qui échappent aux planificateurs. Développer des programmes spécifiques pour la promotion et le marketing de l’artisanat et pour permettre au secteur de l’artisanat de jouer son rôle de pourvoyeur d’emplois et de devises. C’est à ce prix, conjugué à la sensibilisation des jeunes aux opportunités du secteur de l’artisanat, que ce dernier pourra amorcer un véritable essor ;
- Renforcer la performance et l’efficacité des acteurs, pour une Ressource Humaine encore plus qualifiée et plus productive, bénéficiant d’un meilleur niveau de vie et d’un bien être professionnel plus développé ;
- Informer les différents acteurs et partenaires ainsi que le grand public, de la politique gouvernementale en matière de formation continue dans le secteur informel de l’artisanat ;
- Recueillir les avis et opinions des différents acteurs dans le domaine de la formation continue dans le secteur de l’artisanat ;
- Echanger et partager les expériences à ce sujet.
Résultats attendus :
La réalisation d’études d’identification des besoins des artisans en formation continue à vie ;
L’élaboration de plans de formation dans les métiers d’artisanat divers pour les jeunes ;
L’organisation de sessions de formation au profit des artisans analphabètes ;
Déboucher sur des améliorations à apporter au dispositif actuel appliqué par le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle (METFP) en matière de formation continue des artisans.
2- ARTISANAT, ECONOMIE SOLIDAIRE ET SOCIALE
Sous – thème N°2 : « Artisanat, Economie Solidaire et Sociale »
Contexte :
Le terme d'économie sociale et solidaire (économie sociale en Belgique francophone et au Québec) regroupe un ensemble de coopératives, mutuelles, association, de syndicat et fondations, fonctionnant sur des principes d'égalité des personnes (1 personne 1 voix), de solidarité entre membres et d'indépendance économique. Toutefois le premier terme de l'expression se réfère plutôt à des organisations identifiées par leur statut et occupant une place importante dans la vie économique (banques, mutuelles, etc.) et le second terme, à des activités visant à expérimenter de nouveaux "modèles" de fonctionnement de l'économie, tel le commerce équitable ou l'insertion par l'activité économique.
C'est par analogie avec le Tiers état ou le Tiers monde, que ce secteur est désigné comme le tiers secteur, le premier secteur étant ici le commercial, et le deuxième le secteur public et para-public.
Économie sociale : un tiers secteur des économies
Par économie sociale, on entend les activités économiques productrices de biens ou de services, exercées par des sociétés, principalement coopératives et/ou à finalité sociale, des associations, des mutuelles ou des fondations, dont l’éthique se traduit par les principes suivants :
1. finalité de service à la collectivité ou aux membres, plutôt que finalité de profit ;
2. autonomie de gestion ;
3. gestion démocratique et participative ;
4. primauté des personnes et du travail sur le capital dans la répartition des revenus".
Le commerce équitable
Défini comme un partenariat commercial entre importateurs et consommateurs de pays du Nord et producteurs "marginalisés" de pays du Sud, le commerce équitable revendique depuis de nombreuses années son appartenance à une économie solidaire, responsable ou encore durable, selon ses acteurs et son courant.
Il est à souligner que l'affiliation du commerce équitable à une économie solidaire dépend de l'identité des acteurs concernés : en France, des fédérations comme Artisans du monde, les associations comme Max Havelaar France ou Minga revendiquent pleinement cette appartenance, tandis que des opérateurs commerciaux comme Altereco ou Ethiquable préfèrent insister sur l'humanisation de la logique de marché, et donc sur la notion de responsabilité.
Dans la finance et l'épargne
La finance solidaire participe pleinement de l'économie sociale et solidaire. Elle se distingue de la micro-finance en précisant ses objectifs : l'accroissement du capital social, tandis que la micro-finance est parfois utilisé comme simple instrument individuel palliatif à l'exclusion d'une population pauvre ou sans garantie du système bancaire.
L'épargne solidaire est une pratique consistant à s'assurer que son épargne est (ré) investie dans des activités relevant de l'économie sociale et solidaire. Elle se distingue ainsi de la finance éthique, qui se contente d'exclure les entreprises les moins responsables des fonds d'épargne.
Le secteur artisanal occupe une large place dans la lutte contre la pauvreté au Sénégal. Il est une importante source de main d’œuvre, mais aussi de revenus, si toutefois l’accompagnement nécessaire au plan de la formation, du renforcement des capacités et du financement s’effectue de façon efficace.
Le microcrédit, moteur de création d'entreprises
L’UM - PAMECAS, une des principales IMF du Sénégal, et ADA ont décidé de mettre leur savoir-faire en commun afin de développer un projet d’insertion professionnelle de jeunes artisans via la micro-finance. Objectif, faire du microcrédit un véritable moteur de création d’entreprise pour les jeunes.
La thématique a pour objet de réunir les compétences et les expériences diverses (praticiens, de la micro –finance, artisans), dans le domaine de l’économie sociale avec une attention particulière aux contextes existants (décentralisation et développement local). Il entend ainsi contribuer à la valorisation et à la promotion des dynamiques d’économie sociale comme moyens efficaces de développement de l’artisanat
Objectif global :
Mieux faire connaître l'économie sociale.
Objectif spécifique :
- Analyser et montrer la contribution potentielle de l’économie sociale et solidaire au développement humain durable.
Résultats attendus :
- Les expériences en économie sociale sont capitalisées et échangées entre projets et entre initiatives d'économie sociale dans le secteur de l’artisanat.
- Le potentiel des entreprises d’économie sociale comme facteur de durabilité et de pérennité des entreprises artisanales est mis en évidence ;
- les mécanismes d’appui, de régulation, d’institutionnalisation etc…de l’économie sociale et solidaire sont identifiés
- Le potentiel des entreprises d’économie sociale dans la gestion des infrastructures communautaires artisanales (gestion des centres de formation de jeunes, et des femmes, gestion des outils d’artisans, etc…) est mis en évidence ;
- L’économie sociale est introduite dans les programmes d’enseignement professionnel ;
- Le partenariat entre acteurs du secteur (Etat, ONG, Chercheurs…) est renforcé.
3- ARTISANAT ET SECURITE ALIMENTAIRE
Sous – thème N°3 : « Artisanat et Sécurité alimentaire »
Contexte
Demande alimentaire urbaine et réponse des entreprises artisanales
Depuis les années 60, le Sénégal enregistre un accroissement considérable de sa population urbaine, dont le taux annuel varie, de nos jours, de 7 à10 %. Cette forte urbanisation représente le facteur principal de profondes mutations des styles et comportements alimentaires des populations concernées. Ainsi, la demande alimentaire urbaine se caractérise actuellement par une recherche de diversification alimentaire. Cette tendance tient à la diversité ethnique et culturelle de la population urbaine, à la plus grande disponibilité de produits variés et à la plus grande liberté sociale qui favorise l’expression des choix alimentaires individuels. Mais les régimes alimentaires urbains restent encore largement dominés par les produits et plats de type traditionnel.
Par ailleurs, les conditions d’habitat, d’allocation du temps et de perception des activités culinaires en ville tendent à orienter la demande urbaine vers des aliments plus commodes d’emploi, dont la transformation finale au niveau des ménages est rapide et exclut les opérations pénibles (pilage, râpage, pressage, pétrissage...) ou longues (rouissage, fermentation, fumage, séchage...). D’où une demande croissante pour des produits intermédiaires (fondé, ngalakh, tchakry couscous...) fournis par des artisans spécialisés. La plupart des consommateurs urbains sont également de plus en plus exigeants à propos de la qualité des aliments (qualité hygiénique, stabilité), tout en recherchant des produits bon marché en raison de leur faible pouvoir d’achat.
Enfin, l’extension horizontale des villes africaines et l’éloignement entre quartiers résidentiels populaires et quartiers d’activité économique conduisent à un accroissement des consommations hors-domicile, dans les petits restaurants et auprès des vendeuses de rue en particulier. Cette alimentation de rue est aujourd’hui le fait d’une clientèle nombreuse et variée, se recrutant dans la plupart des catégories socio-professionnelles urbaines. Outre la part de marché importante que ce secteur détient, son intérêt se situe dans le fort potentiel d’innovation qu’il représente.
Pour faire face à ses différentes mutations, les entreprises artisanales proposent à la fois des produits, des plats et des pratiques de transformation et de consommation adaptés, faisant ainsi preuve d’une importante dynamique à travers le temps et l’espace. Cette dynamique, qui favorise le développement continu et la prépondérance de ces entreprises dans l’organisation alimentaire urbaine au Sénégal, s’explique par un certain nombre d’atouts. Le Premier est l’ancrage du secteur artisanal aux réalités du milieu : il valorise surtout les ressources agricoles du milieu au moyen de technologies locales parfaitement maîtrisées par les principaux acteurs et reste prioritairement tourné vers la satisfaction des besoins alimentaires locaux. Le savoir-faire requis provient en grande partie des pratiques domestiques et est transmis à travers l’éducation familiale ou par le système traditionnel d’apprentissage. Ceci n’empêche pas une certaine ouverture vers l’extérieur, mais le choix des techniques, des matériels et des produits se fait d’abord et surtout en fonction des capacités des unités concernées et des habitudes et besoins du marché local. Dans ces conditions, une intégration des éléments nouveaux se fait parfaitement. Par ailleurs, la création de ces entreprises artisanales, généralement de petite taille, de nature individuelle et féminine est facilitée par un investissement initial faible et des qualifications techniques limitées. Les activités réalisées (transformation-vente, petite restauration, micro-commerce) sont souvent compatibles avec les travaux domestiques, ce qui permet à de nombreuses femmes de s’y adonner malgré les importantes charges familiales. La souplesse des entreprises artisanales permet diverses innovations, au niveau des outils, des procédés, des produits et de l’organisation sociale, notamment avec l’apparition de nouveaux opérateurs. L’artisanat alimentaire dynamise par ailleurs un ensemble de métiers complémentaires (constructeurs d’équipement, transporteurs, fournisseurs d’emballage, prestataires de services...) pour lesquels il représente un débouché et un facteur de développement importants. Il entretient avec le monde rural des relations et des échanges variés qui se traduisent par des flux de produits, des flux monétaires et des flux d’informations, et constitue ainsi un élément intermédiaire et de transition indispensable entre la ville et la campagne. Mais malgré cette dynamique, le développement de l’artisanat alimentaire urbain est freiné par divers obstacles tenant à la fois du secteur et de son environnement : faible productivité, pénibilité de certaines opérations, faible niveau d’instruction des opérateurs, manque d’accès au crédit institutionnel, position de faiblesse dans les négociations sur les prix des matières premières, non-transcription et non-capitalisation des principes et pratiques de production en usage dans le secteur.
De cette évolution et caractéristiques de la demande et des entreprises alimentaires urbaines découlent trois enjeux fondamentaux - nourrir les villes, valoriser les ressources locales, promouvoir les entreprises artisanales agro-alimentaires - que les décideurs doivent expliciter pour définir des programmes d’intervention efficaces
Objectif global :
Nourrir les villes, valoriser les ressources locales et promouvoir les entreprises artisanales agro-alimentaires.
Objectifs spécifiques :
- Opportunités de formation dans la transformation des céréales locales et des fruits et légumes ;
- Opportunités d’accès au crédit institutionnel ;
- Informations pour mieux négocier les prix des matières premières ;
- Respect de la qualité et des normes de conservation et d’hygiène.
Résultats attendus :
- Sensibilisation des artisans sur la démarche qualité/sécurité en agro-alimentaire ;
- Information des artisans sur l’augmentation des capacités de production et la diversification des produits de l’agroalimentaire ;
- Développement de nouveaux marchés (surtout l’exportation).
4- ARTISANAT ET TRANSPORT
Sous – thème N°4 : « Artisanat et Transport »
Contexte :
Avec les travaux de l’autoroute à péage, beaucoup de mécaniciens sont menacés de déplacement. L’Etat du Sénégal a décidé de recenser tous les mécaniciens concernés par les mesures de déguerpissement. Ceux-ci occupent des terrains appartenant à des particuliers.
Ainsi l’assiette foncière qui devra les abriter sera déterminée.
Les sites qui devraient abriter les mécaniciens sont notamment Diamniadio et Keur Massar.
Le Président de la République, Maître Abdoulaye Wade, compte installer pour les mécaniciens des garages modernes avec des ateliers de référence.
Objectif global :
LA PROFESSIONALISATION DES MECANICIENS
Objectifs spécifiques :
- Recaser les mécaniciens déguerpis ;
- Découvrir le métier de la maintenance automobile.
3 DIPLOMES PROPOSES : CAP maintenance automobile op.VP (2 ans),
MC systèmes embarqués (1 an), BAC PRO maintenance automobile (3 ans)
LE TRAVAIL
Le travail commence par la réception du client et si besoin le diagnostic si besoin du problème.
Le travail d'atelier consiste en des démontages divers, réfections de freins, d'embrayages, contrôles de trains roulants, travaux de station service, préparation au contrôle technique ....
Beaucoup de véhicules sont équipés d'ABS, fermeture centralisée des portes, vitres électriques, climatisation,....et exigent des compétences plus techniques concernant l'électricité, l'électronique et la mise au point du moteur.
Le dépannage est une activité importante du garage ainsi que la vente de véhicules d'occasion.
LES EXIGENCES
Ce métier fait appel à des capacités techniques très variées et demande une mise à jour continuelle du savoir.
La passion pour l'automobile en sera le pivot, accompagné d'esprit logique, de méthode, d'ordre et de soins.
La patience est nécessaire tant en diagnostic qu'au cours de chantiers parfois importants et longs.
NOUVEAU BAC PRO
Dans le cadre de la rénovation de la voie professionnelle, le CFA (Centre de Formation Artisanale) a ouvert à la rentrée scolaire de septembre 2010, une section de préparation au Baccalauréat Professionnel Maintenance Automobile en 3 ans dans le cadre du contrat d’apprentissage.
Cette classe s’adresse à des élèves possédant un bon niveau de 3ème de collège ou un niveau supérieur.
Le programme correspondant au référentiel de formation de l’Education Nationale comprend des matières d’enseignement général « français, histoire/géographie, mathématiques/sciences physiques, anglais, éducation physique et sportive, éducation artistique/arts appliqués » et des domaines professionnels « génie électrique et automatique, gestion de maintenance, analyse fonctionnelle et structurelle/construction mécanique, technologie, atelier technologie appliquée, hygiène/prévention/secourisme (matière optionnelle) »
L’obtention du Bac Pro Maintenance automobile facilite l’accès à l’emploi mais permet également une poursuite de formation vers un BTS ou un Certificat de Qualification Professionnelle.
Pré-requis pour cette formation :
- bon niveau de 3ème
- admission en 2nde générale
- ou venant de niveau supérieur : 2nde ; 1ère ; Terminale ; autre bac....
IMPORTANT : le bac professionnel permet
une poursuite de formation en BTS AVA
(Après Vente Automobile)
LE PLAN DE CARRIÈRE
Tout le long de sa carrière, en suivant la formation professionnelle continue, on peut évoluer et changer d'activité.
OUVRIER --------------- Maintenance et réparation
OUVRIER SPÉCIALISÉ---------------Diagnostic - Réparation - Dépannage
CHEF D'EQUIPE---------------Gestion du travail de son équipe et garanties
RÉCEPTIONNAIRE---------------Réception des clients et diagnostic des pannes.
ADJOINT TECHNIQUE---------------Diagnostic des cas difficiles et formation des compagnons
CHEF D'ATELIER --------------- Gestion de l'atelier et planning
REPRISE ou CRÉATION
D'UNE ENTREPRISE ARTISANALE---------------S'occupe de tout : réception, réparation, dépannage,vente, facturation, magasinage, .......
Résultats attendus :
- Inscription des artisans pour les sessions de formations continues présentées durant la SEIA ;
- Meilleure gestion de l’espace garage et planification du travail des ateliers en fonction des disponibilités (places et personnel) et des interventions à effectuer ;
- Meilleur suivi et mise à jour des carnets d'entretien des véhicules ;
- Meilleur suivi des passages aux mines et des contrôles techniques.
5- ARTISANAT, CADRE DE VIE ET ENVIRONNEMENT
Sous – thème N°5 : « Artisanat, Cadre de vie et Environnement »
Contexte
Le Développement Durable (DD) est un concept que l’on résume aujourd’hui d’une simple phrase : « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Le Développement Durable (DD) a pour but de concilier le progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète. C'est donc un concept qui ne se limite pas à une prise de conscience écologique, mais vise à instaurer un meilleur équilibre entre la dimension économique, sociale et environnementale du développement :
• La dimension économique, c’est notre capacité à créer des richesses et à améliorer nos conditions de vie matérielle ;
• La dimension sociale, c’est notre besoin de santé, d’éducation, d’habitat, d’emploi, d’équité intra et intergénérationnelle ainsi que la prévention de l’exclusion sociale ;
• La dimension écologique, c’est la nécessité de l’environnement, la diversité des espèces et les ressources naturelles et énergétiques afin d’en bénéficier le plus longtemps possible.
De nombreuses caractéristiques, inhérentes à l’artisanat, relèvent déjà du Développement Durable (DD) : des entreprises à taille humaine, des relations personnalisées avec la clientèle, le maintien de savoir-faire locaux et traditionnels, le maillage des territoires ruraux, l’animation des centres-villes et des quartiers sensibles, et l’insertion professionnelle des jeunes et des chômeurs.
Les organisations représentatives de l’artisanat, chambres de métiers et de l’artisanat et organisations professionnelles, ont pleinement conscience de l’opportunité et des enjeux que constitue le Développement Durable pour les entreprises artisanales.
C’est dans ce cadre que la Semaine d’Exposition en Intelligence Artisanale (SEIA) a choisi la thématique « Artisanat, Cadre de vie et Environnement ». Celle-ci va mettre en évidence les points forts du secteur ainsi que les domaines où les marges de progrès sont encore importantes.
Face aux évolutions de notre société et de notre environnement, changement climatique, ressources naturelles et énergétiques limitées, problème croissant de santé publique,...l'Etat a conçu une Stratégie Nationale du Développement Durable (SNDD) qu'il met en œuvre progressivement. Les chambres de métiers et les organisations professionnelles de l'artisanat, ont la volonté de ne pas rester inactives dans ce domaine.
Objectif global :
Mieux intégrer la démarche respect de l’environnement dans les entreprises artisanales.
Objectifs spécifiques :
- Réfléchir et échanger, au travers de témoignages et de la présentation d'expériences, sur le rôle de l'artisanat face aux évolutions économiques, environnementales et sociales, sur la nature et les grandes caractéristiques des actions et des outils à concevoir, sur les partenariats techniques et financiers à tisser ;
- Aider les entreprises artisanales à une meilleure prise en compte de cette nouvelle approche qu'est le Développement Durable (DD).
Résultats attendus :
• Amélioration des pratiques artisanales favorables à la protection de l'environnement, en particulier par les groupes de femmes ;
• Développement des échanges d'expériences artisanales dans le domaine de l'environnement urbain, notamment en ce qui concerne l'appui aux espaces verts
productifs et le traitement de la fraction organique des déchets. Un accent particulier sera mis sur l'éducation et la sensibilisation des artisans récupérateurs;
• Mise en relation d'artisans du domaine urbain ayant des pratiques semblables.
Signataires
Le Président APRAO
p/o la Vice Présidente
Mme TAHA Absa NDIAYE
Le Coordonnateur / SEIA
Mr Albert MENDY
L’Expert / SEIA
Babacar NDIAYE
Informations et Contacts: Adresse : APRAO, Récépissé n°09503 MINT DAGAT – NINEA 0225 228 sise Sicap liberté V en face villa n°5328 M, B.P : 17 408 Dabar Liberté / SENEGAL Tél : 00 221 33 824 12 19 ; Email : intelligenceartisanale@gmail.com
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