Afrique: FrancCFA, Dette et Société civile?
« FALSIFICATION DES BILLETS DE 10.000 FCFA : la BCEAO rejette toute complicité des Etats africains. L’avocat-conseil de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO) a tenu hier, une conférence de presse pour apporter des précisions sur le contentieux et les faussaires des billets de 10.000 FCFA, en attendant le délibéré qui sera rendu le 21/06/2005 à Paris. » ( Réf : Journal Le Soleil du mercredi 01/06/2005 – N°10498, 36eme Année, page 4).
En 1926, le FCFA connut une grande crise. Le choc terrible de la dévaluation du FCFA en 1994 trans forma l’UMOA (Union Monétaire Ouest Africain) en UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africain). Aujourd’hui, dans le même article cité en référence ci-dessus, nous avons noté avec l’avocat-conseil de la BCEAO, M. Seyni Loum que « les pays membres de l’UEMOA ne sont en rien complices des faits qui ont conduit à lka falsification massive des billets. » Et le Directeur de l’Emission de la BCEAO, M. Ahmadou Bachir, qui avance que « l’avocat-conseil de la défense a pensé que les papiers fiduciaires qui servaient à fabriquer les billets se présentaient sous la responsabilité des Etats. Donc, et si on a pu faire de la fausse monnaie très proche de l’authentique, c’est que : soit il y a eu des complices au haut niveau puisque les Etats devaient assurer la protection de ces ramettes, ou alors il y a eu vol ». Heureusement que l’avocat-conseil de la BCEAO, M. Seyni Loum a rappelé , dans ses axes stratégiques de plaidoirie « les conséquences néfastes pour nos économies de la création de fausses monnaies », car cela crée « des méfiances, une sorte de ralentissement de nos transactions commerciales avec même l’étranger… ».
Pourquoi la dévaluation de 1994 a été un choc terrible ? C’est parce que la Société civile (africaine comme mondiale) n’a pas été associée ni impliquée dans les négociations. L’UEMOA est en train de travailler pour une meilleure intégration économique durable des pays membres (PER=Programme Economique Régional / UEMOA 2004-2008). L’intégration économique et l’intégration politique ne seront définitives que par l’intégration des populations. Et cette dernière, avec tout ce que je viens de relater, c’est les Mécanismes de la Société civile qui sont les plus appropriés pour jouer ce rôle.
Mais si la Société civile ne peut accéder à l’information financière, ni uniquement écouter les décisions, comment elle pourrait jouer son rôle ?
Dans le cadre d’une diplomatie durable, les ministres des affaires étrangères de l’UEMOA, à l’issue de leurs travaux le lundi 16/08/2000 au Méridien Président de Dakar, ont procédé à la création effective d’un Conseil Politique constitué des ministres chargés des affaires étrangères, assisté d’un comité des Ambassadeurs et Représentants permanents auprès de l’UEMOA. Dans mes activités Développement Durable et Croissance économique soutenue, il y a le Magnétisme 12 bis/Secteur Bonne Gouvernance- Diplomatie-Pacifisme et Paix durables qui réfléchisse sur les questions de diplomatie durable. Juridiquement, n’oubliez pas que l’article 41 du traité instituant l’Union fait de la BCEAO une institution spécialisée autonome de l’UEMOA, au même titre que la BOAD. A la BCEAO de piloter les rouages les plus importants de l’Union, de proposer des schémas de relance des processus d’intégration économique des pays membres prenant appui sur la communauté monétaire.
La mondialisation est un impératif qui s’impose à nous (africains). En Europe, c’est la Société civile qui s’organise pour demander l’annulation de la dette alors que nous les concernés, nous restons passifs. Que ce soit le FCFA ou les autres monnaies africaines, la dette multilatérale ou bilatérale, il faut que la Société civile puisse, au moins, être présente et écoutée les décisions. D’autant que le Gouverneur de la BCEAO, M. Charles Konan Banny avait déclaré que : « ici on a pas de politique monétaire mais une politique financière. Parce que la politique monétaire implique des fluctuations sur la monnaie comme la dévaluation, l’inflation… ».
Sur ce, nous rappelons que cette citation de notre compatriote africain, Joseph Kizerbo ( in A QUAND L’AFRIQUE ?) : « Réduire l’être humain aux dimensions arithmétiques de l’indication de croissance, du taux d’intérêt ou du coût de la Bourse est presque criminel. ». « Admettre qu’il y ait des gens qui restent à la traîne est un échec pour tous », avait dit le Nouveau Président de la Banque mondiale, M.Paul Wolfowitz, en annonçant son intention d’effectuer une visite en Afrique. Et M. Wolfowitz d’aller plus loin en déclarant que : « le message d’histoire contemporaine est sans ambiguïté à ce sujet : le monde est petit, et les bénéfices du progrés tout comme les souffrances du desespoir ont un impact à l’échelle mondiale ».
The Subsidiary Competence :
Lider-Actor of the World Civil Society
En 1926, le FCFA connut une grande crise. Le choc terrible de la dévaluation du FCFA en 1994 trans forma l’UMOA (Union Monétaire Ouest Africain) en UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africain). Aujourd’hui, dans le même article cité en référence ci-dessus, nous avons noté avec l’avocat-conseil de la BCEAO, M. Seyni Loum que « les pays membres de l’UEMOA ne sont en rien complices des faits qui ont conduit à lka falsification massive des billets. » Et le Directeur de l’Emission de la BCEAO, M. Ahmadou Bachir, qui avance que « l’avocat-conseil de la défense a pensé que les papiers fiduciaires qui servaient à fabriquer les billets se présentaient sous la responsabilité des Etats. Donc, et si on a pu faire de la fausse monnaie très proche de l’authentique, c’est que : soit il y a eu des complices au haut niveau puisque les Etats devaient assurer la protection de ces ramettes, ou alors il y a eu vol ». Heureusement que l’avocat-conseil de la BCEAO, M. Seyni Loum a rappelé , dans ses axes stratégiques de plaidoirie « les conséquences néfastes pour nos économies de la création de fausses monnaies », car cela crée « des méfiances, une sorte de ralentissement de nos transactions commerciales avec même l’étranger… ».
Pourquoi la dévaluation de 1994 a été un choc terrible ? C’est parce que la Société civile (africaine comme mondiale) n’a pas été associée ni impliquée dans les négociations. L’UEMOA est en train de travailler pour une meilleure intégration économique durable des pays membres (PER=Programme Economique Régional / UEMOA 2004-2008). L’intégration économique et l’intégration politique ne seront définitives que par l’intégration des populations. Et cette dernière, avec tout ce que je viens de relater, c’est les Mécanismes de la Société civile qui sont les plus appropriés pour jouer ce rôle.
Mais si la Société civile ne peut accéder à l’information financière, ni uniquement écouter les décisions, comment elle pourrait jouer son rôle ?
Dans le cadre d’une diplomatie durable, les ministres des affaires étrangères de l’UEMOA, à l’issue de leurs travaux le lundi 16/08/2000 au Méridien Président de Dakar, ont procédé à la création effective d’un Conseil Politique constitué des ministres chargés des affaires étrangères, assisté d’un comité des Ambassadeurs et Représentants permanents auprès de l’UEMOA. Dans mes activités Développement Durable et Croissance économique soutenue, il y a le Magnétisme 12 bis/Secteur Bonne Gouvernance- Diplomatie-Pacifisme et Paix durables qui réfléchisse sur les questions de diplomatie durable. Juridiquement, n’oubliez pas que l’article 41 du traité instituant l’Union fait de la BCEAO une institution spécialisée autonome de l’UEMOA, au même titre que la BOAD. A la BCEAO de piloter les rouages les plus importants de l’Union, de proposer des schémas de relance des processus d’intégration économique des pays membres prenant appui sur la communauté monétaire.
La mondialisation est un impératif qui s’impose à nous (africains). En Europe, c’est la Société civile qui s’organise pour demander l’annulation de la dette alors que nous les concernés, nous restons passifs. Que ce soit le FCFA ou les autres monnaies africaines, la dette multilatérale ou bilatérale, il faut que la Société civile puisse, au moins, être présente et écoutée les décisions. D’autant que le Gouverneur de la BCEAO, M. Charles Konan Banny avait déclaré que : « ici on a pas de politique monétaire mais une politique financière. Parce que la politique monétaire implique des fluctuations sur la monnaie comme la dévaluation, l’inflation… ».
Sur ce, nous rappelons que cette citation de notre compatriote africain, Joseph Kizerbo ( in A QUAND L’AFRIQUE ?) : « Réduire l’être humain aux dimensions arithmétiques de l’indication de croissance, du taux d’intérêt ou du coût de la Bourse est presque criminel. ». « Admettre qu’il y ait des gens qui restent à la traîne est un échec pour tous », avait dit le Nouveau Président de la Banque mondiale, M.Paul Wolfowitz, en annonçant son intention d’effectuer une visite en Afrique. Et M. Wolfowitz d’aller plus loin en déclarant que : « le message d’histoire contemporaine est sans ambiguïté à ce sujet : le monde est petit, et les bénéfices du progrés tout comme les souffrances du desespoir ont un impact à l’échelle mondiale ».
The Subsidiary Competence :
Lider-Actor of the World Civil Society
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