Wednesday, June 22, 2005

Les paradoxes compétenciels du millénaire: une valeur ajoutée duralogique

Dans certains pays extrêmement précaires, les destins individuels sont parfois extraordinaires. Dans d’autres pays aussi apparemment paradisiaques, on voit des destins individuels se périclitaient. Et sur ce, le Point7 des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) recommande « d’intégrer les principes de Développement Durable (DD) dans les politiques nationales ». Mais la dimension holistique et transversale de son contenu pose beaucoup de difficultés d’application surtout en Afrique subsaharienne. En Afrique subsaharienne, il est impératif de reconnaître l’apport des TNS (Travailleurs Non Salariés), les chercheurs solitaires et indépendants, les individualités de la société civile moderniste et post moderniste, le bénévolat, si nous voudrions atteindre un développement et une croissance durables.

En guise d’illustration, nous allons prendre quelques compétences paradoxes (pas pour nous les duralogues, les rudologues et les biominéralogues) :
· Cheikh Modibo Diarra, le malien travailleur de la NAZA, en remplissant le formulaire d’inscription à un « mauvais anglais », malgré lui sous la pression de son ami bachelier, n’avait pas pensé à faire la physique quantique jusqu’à son entrée à la NAZA. Les évaluateurs américains, remarquant le mauvais remplissage de son formulaire d’inscription, on conclut que celui-ci mérite d’être aidé. Dans le système américain, leur système de notation, est totalement différent chez les francophones. Dans le système américain , on évalue et améliore les faiblesses et les difficultés de l’individu. C’est la PEDAGOGIE du ONE / ONE qui donne confiance au sujet à entreprendre et à s’améliorer davantage (…). Aujourd’hui, Cheikh Modibo Diarra est un exemple de réussite pour le jeune africain.
· Les japonais en nommant un chirurgien de formation dans un poste de Directeur des Opérations Internationales d’une grande firme mondiale ont augmenté les bénéfices par 2, 3 voir même 5 fois…
· En Grande Bretagne, pourquoi la formation en Docteur de polémologie est très demandée ?
· KARL ROVE, Conseiller Politique, « le cerveau de Bush », est un exemple de réussite qui motive beaucoup les jeunes promoteurs et entrepreneurs pauvres africains à persévérer et à croire à leurs talents individuels. « Paradoxalement, cet homme de 49 ans, divorcé puis remarié, qui a fait fortune comme consultant avant de se laisser convaincre en 1999 par George Waller Bush de rejoindre son équipe de campagne, a quitté l’Université d’Utah en 1971 pour devenir le Directeur exécutif du Collège des Républicains sans le moindre diplôme. Il fréquentera par la suite trois autres sans faire mieux. Mais son aura a convaincu les autorités de l’université du Texas… » (Réf : Nouvel Horizon de Dakar- N°446 du 26 novembre au 02 décembre 2004 page 30-31). Les jeunes subsahariens doivent s’approprier de KARL ROVE MODEL pour vaincre l’extrême précarité et l’extrême vulnérabilité.
· Il y a une compétence Vétérinaire. Et pourtant dans cette compétence, s’exerce une différence nette entre les Pastoralistes et les Epidémiologistes. Mais nous, les Duralogues, dans le cadre de l’agriculture durable, nous avons confondu ses compétences entre Vétérinaires privés / Vétérinaires publics et Pastoralistes / Epidémiologistes.
· Avec la recommandation du Point 7 des OMD et les duralogues, la compétence de Marketing Politique est en train d’être dépassée.
· Avec la duralogie, il y a d’autres actualités : pourquoi les jeunes doctorants et post-doctorants s’intéressent aux questions de DD ? Pourquoi les jeunes doctorants et post-doctorants en médecine et pharmacie s’intéressent beaucoup à la compétence Spécialiste d’organes ?
Dans les systèmes anglophones comme les Etats Unis, l’Australie, le Canada et la Grande Bretagne, l’approche compétence ne se pose pas ni pédagogiquement ni didactiquement. Mais pour les francophone, ils ont pour la plupart une formation livresque. Les disciplines ne sont pas assez ouvertes. D’où certains blocages parfois pour passer d’assistant à maître-assistant, vous pouvez faire 10 à 15 ans. Pendant ce temps, l’étudiant que vous avez formé en 1ere et 2e année est de retour de la France ou d’autres pays cités ci-dessus pour vous encadrer.

Le CAMES (Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement supérieur) n’est pas juridiquement aussi souple et flexible pour faciliter l’avancement des enseignants-chercheurs du supérieurs. Parfois je me pose la question pourquoi la typification des enseignants-chercheurs : catégorie ou niveau I,II,III ; enseignants-chercheurs du supérieur, du secondaire, du primaire, du préscolaire, de l’éducation non formelle, des sciences de l’éducation, de la Réforme, de l’apprentissage, de la psychopédagogie etc…

Il y a des anciens étudiants qui embauchent leurs professeurs dans des Etudes parce que l’université n’a rien prévus par exemple pour l’étudiant de 2e année qui a cartouché en Physique et Chimie ou en Maths / Physique quantique. En étant professeur de Chaire pour telle discipline du DD, parfois les Etudes et Recherches fondamentales vous échappent totalement si vous n’êtes pas « dans la bande passante du réseautage ». Vous ne pouvez pas enseigner et faire de la recherche à tête reposée si vous avez des problèmes de survie et de subsistance. Avec des moteurs de recherches extrêmement puissants comme GOOGLE, que même l’Union Européenne a des difficultés à y faire face, l’Université n’a plus le monopole du savoir et de la Recherche. De toutes ces paradoxes et de ces nouvelles sciences DURALOGIE, RUDOLOGIE et BIOMINERALISATION, les responsables de Ressources Humaines ne disposent de normes et de standards pour ressortir les profils compétenciels. Et les sages conseils de ce Grand Homme, M.Frankelin Délano Roosevelt, méritent une attention particulière : « Ne sous-estimez jamais un homme qui se surestime ».

Même ces hautes institutions n’échappent pas à ces paradoxes compétenciels d’où la réformes du SNU qui sera présenté en septembre prochain, la nouvelle approche en matière de communication de la Banque mondiale et le Bureau d’Evaluation Indépendant du FMI. Il y a l’urgence d’une nécessité d’évaluation compétencielle des programmes et projets de développement soutenable entre 1980-2000. Est-ce que réellement la variable Jeune accompagnée tous ces processus de 1980 à 2000 ?

Entonces, M.Horst Köhler, ancien Directeur Général du FMI, avant de devenir Président de la République d’Allemagne disait que : « le FMI est une institution en devenir ».

The Subsidiary Competence :
Leader-Actor of the World Civil Society

Monday, June 20, 2005

An Advice for the Paul Wolfowitz's New Leadership Successful


In my position of Former Young African Modern Civil Society and World Civil Society’s Lider-Actor, I am very happy to receive the first visits in Africa of M. Paul Wolfowitz NewPresident. of World Bank Group. We will maintain this “fight for the challenge of poverty in the world” particularly in Subsaharian Africa.
From 1980 to 2000, there are billions $ invested Africa in the projects and programs of Sustainable Development. Why actually say Extreme Poverty? Because these standards were not spelt out or adapted to local conditions and were not easy accessible to an interested public. The first of these was the lack of adequate staff, environmental considerations, environmental monitoring and sustained monitoring leadership. These difficulties with leadership monitoring were attributed to two reasons: the lack of moral and financial support from the authorities of the investment projects and programs, and on the other hand, the low funding priority attached to the private sector and the civil society sector. Significant implication and integration of the youngs poores promoters and youngs poores entrepreneurs (such as Capacities Building in sustainable development) were completely unregulated…
Secondly lack of appreciation for performance, alleged favouritism in treatment of staff, lack transparency in the recruitments, lack monitoring capability, lack of youngs professionals programs in the multilateral and bilateral institutions etc…


En el boletín del Banco mundial N°33/12 avril 2005, destacamos que : « …África al sur de Sahara enfrenta el peligro no cumplir con ninguno de los objectivos de desarollo del milenio … », es la verdad absoluta . De 1999 a 2004, el África ha conocido 186 golpes de Etado, 26 guerras y de innumerables conflictos menores. Estas violencias han hecho más de 7 millones de muertes. Han costado 250 millónes de $ y han participado al huecomente de la deuda que es hoy día a 305 mil millónes de$ por el todo del África. A poco cerca 15 millónes de Áfricanos serían muerte SIDA, y 26 millónes de personajes cuyas muchas de refujes son seropositives.

Debemos fondamentalmente integrar los jóvenes empresarios y Líder en las estrategias de acción por un objectivo sostenible. Los jóvenes representan el futuro. Entonces, las Pragramas Jóvenes Profesionales del Banco mundial deben considerar este fecha. Alejar la discriminacinón de jóvenes que sufren de la bacteria HIV, valorizar el articulo 14 de la Convención internacional sobre la discriminación de las mujeres (CEDAW) y la discriminacinón de la educación superior. El Banco mundial permitío a los jóvenes profesionales de integrar los proyectos y programas de desarollo sostenible en particularidad el África subsahara. El desarollo de capacidades y los talentos vía Investisamentes y programas sostenibles del Banco mundial. Muchas obstáculos a la promoción de jóvenes en los Cuadros estrategias internacionales de luchar contra la Pobreza Humana (BM,ONU,FMI,BMD …).

Para apuyar mis dichos, Sr Gordon Brown, Chancelier de l’Echiquier du Royaume Uni y Presidente CMFI ha declarado a la prensa que, « si las tendencias actuales permanacerían, tenería que 150 años para atendar cíertos objectivos (OMD) » y J.D.Wolfensohn Presidente del Banco mundial « … en el mundo de hoy, cada de entre nosotros no esta solamente un ciudadano nacional pero también mundial », ha dicho, aumentando que « si los dirigentes mundiales no se implican de una macera más visible, no se cumpliremos de progresos decisivos cuyos hamos necesidad para asegurar veritablemente la seguridad y la paz » ( en Boletín FMI No 18 de 18 de octubre de 2004 Vol.33 página279).

A lo largo de toda su carrea, Sr Victor Urquidi ( traba jó después para el Banco mundial y la Commisión Ecónomica para Améreica latina de la ONU) abogó firmente
por la idea de que soló el desarollo económico sostenible podría finalmente reducir la pobreza y las desigualdades no soló en Mexico, sino también en toda América latina.

De la emergencias de los proyectos petróleas en África ( Tchad, Gabon, Mauritania, Guinée…), los dineros proporcionados por « El oro negro » pueden promover el crecimiento sostenible, pero tiene que acompañar la explotación por la transparencias y la equita en la gestión, la estabilidad política y sobre todo los principios de la buena gobiernante económico. Los jóvenes tchadianos en formación en las programas especiales en relación con el proyecto petrólea pero las casas se pasan en la clandestinidad y en el círclo de los próximos de los gentes al poder. Y este es valable por toda la juventud africana desamparada, porque amenazada de todas partes por las crisis socio-económicos, la pobreza, el desempeo, la mondialización, el desmoranamiente de las valores culturales y morales, haciendo sigue a la explosón de la TIC…

Según el boletín, los obstáculos a la descentralización de los proyectos cooperación pública privada ( PPP=Public Private Partnerships) de África en particularidad el África al sur del sahara : pobre monitoreo de la calidad, sobrecargas de trabaja e insuficiencias de recursos, falta de transparencias, diferentes categorías de actores sociedad civil, sector privado y sector público, insuficientes competencias, obstáculos culturales. El ejemplo de Péru me seducen mucho en PPP como el Proyecto de Redución de la Pobreza (PRA) con USAID,IIRSA Proyectos Transportes Tarapoto-yurimagas, Naranjitos-Torontochaca, Rioja-Corral Quemado, Amazone Norte…


Aujourd’hui, la situation de l’Afrique est telle que les contribuables britanniques et américains sont en train de réfléchir sur l’impactage de leur argent dépensé en Afrique sans résultats viables et durables. Comment relever les défis de réalisation des Objectifs de Développement du Millénaire (OMD) en Afrique d’ici 2015 ? Comment articuler les OMD, les DSRP et le NEPAD en Afrique ? Deux questions qui ne sont pas encore résolues au niveau des institutions multilatérales et bilatérales. M. Wolfensohn, avant son départ à la tête de la Banque, avait beaucoup plaidoyer pour une intégration d’urgence des jeunes dans les projets et programmes de la Banque (Réf : UN NOUVEL AQUILIBRE : quel leadership pour le monde ? – J.D.Wolfensohn Président du Groupe de la Banque mondiale, Discours prononcé devant le Conseil des Gouverneurs à Dubaï le 23/09/2003). Il est fondamental d’harmoniser les CSLP, les projets et programmes de développement soutenables aux besoins des jeunes.
J’ai vraiment confiance au leadership de confirmation et d’affirmation qui vient de démarrer avec M.Wolfowitz. « Admettre qu’il y ait des gens qui restent à la traîne est un échec pour tous », avait dit le Nouveau Président de la Banque, M.Paul Wolfowitz en annonçant son intention d’effectuer une visite à l’Afrique. « Le message d’histoire contemporaine est sans ambiguïté à ce sujet : le monde est petit, et les bénéfices du progrès tout comme les souffrances du désespoir ont un impact à l’échelle mondiale », selon toujours M.Wolfowitz. En tant que citoyen du monde et Lider-Actor of the World Civil Society, nous ne pouvons qu’apprécier ces prises en compte de l’approche Droits de l’Homme dans le Développement durable et la redistribution de la croissance mondiale.
Il est important de souligner aussi que pour la « non-atteinte des OMD » en Afrique subsaharienne, le problème ne se situe pas sur « le repositionnement adéquat d’une telle Agence d’institutions multilatérales ou bilatérales » ou « un plan d’action pour amener telle Agence d’institutions multilatérales ou bilatérales à s’engager davantage » pour la réalisation des OMD. Le partenariat au développement entre les différentes institutions multilatérales et bilatérales (BM, FMI, SNU, TICAD, BAD, ADB, USAID…) en Afrique sont vraiment à encourager par rapport aux années 80. Les programmes de renforcement de capacités en Afrique pour les différents acteurs ( secteur public, secteur privé et société civile), c’est là où il y a des difficultés. Les critères d ‘accès ne sont pas adéquats. Les programmes de renforcement de capacités et de compétences comme ceux de la Fondation ACBF en Afrique ne sont pas accessibles à une grande majorité et les opérationalisations dans ce sens posent quelques problèmes surtout avec la complexité de la société civile africaine. Depuis le 12 juin 2005, le Nouveau Président de la Banque, M.Paul Wolfowitz est en train de visiter quatre pays africains (Nigeria, Burkina Faso, Rwanda et l’Afrique du Sud). Connaissant l’historique de ses quatre pays, ils porteront les vraies souffrances de la jeunesse africaine. « J’ai l’intention de rechercher dans le monde entier les talents pour doter la Banque d’une haute direction véritablement multinationale », avait déclaré M.Wolfowitz dans le Jeune Afrique l’Intelligence N°2308 du 03 au 09 avril 2005. Dans ce nouveau millénaire, il y a des paradoxes compétenciels qui ne sont pas bien maîtrisés dans les systèmes francophones. L’exemple extraordinaire du cursus de M.Karl Rove, Conseiller Politique du Président des Etats Unis est un exemple de réussite qui pourrait beaucoup motiver les jeunes africains promoteurs et entrepreneurs pauvres.
Je terminerais en rappelant que le leadership de confirmation fera un effet positif pour les jeunes subsahariens : « Il n’y a rien de plus gratifiant que de pouvoir aider ceux qui sont dans le besoin et d’offrir à chacun la possibilité de réaliser tout son potentiel », avait déclaré M.Wolfowitz lors de sa prise de fonction, le 1er Juin 2005.
J’aimerais souligner que M. Wolfowitz, durant son invitation à la RFI le Samedi 18/06/2005 à 12h45TU, dans son entretien avec le journaliste M.Assane Diop sur sa visite en Afrique, a souligné: "L'Afrique, premier priorité de la Banque mondiale...". Dans le document de la Banque mondiale "Public Information Centers - An Overview" à la page 4, il est dit "Puisque nous ne sommes pas tous des francophones..." mais, M.Wolfowitz a parlé et répondu directement en français les questions de M.Assane Diop. C'est un bon signe pour les jeunes en Afrique francophone surtout avec les barriéres linguistiques. Il est urgent dans cette contexte avec la situation de l'Union Européenne de croire à la jeunesse africaine dans toutes ses capacités et ses potentialités. Toujours dans le cadre des missions de la Banque : « Lutter contre la pauvreté pour obtenir des résultats durables ; Aider les populations à se prendre en charge ; Exceller en tant qu’institution capable d’attirer, de motiver et de développer un personnel dévoué… ».


The Principal Administrator
The Principal Competence:
Promotor Económico y Empresario (P.E.E)
Promotor Económico e Empresário (P.E.E)
And the subsidiary competence :
Líder-Actor de la Sociedad civil mondial





Friday, June 17, 2005

Afrique: FrancCFA, Dette et Société civile?

« FALSIFICATION DES BILLETS DE 10.000 FCFA : la BCEAO rejette toute complicité des Etats africains. L’avocat-conseil de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest(BCEAO) a tenu hier, une conférence de presse pour apporter des précisions sur le contentieux et les faussaires des billets de 10.000 FCFA, en attendant le délibéré qui sera rendu le 21/06/2005 à Paris. » ( Réf : Journal Le Soleil du mercredi 01/06/2005 – N°10498, 36eme Année, page 4).
En 1926, le FCFA connut une grande crise. Le choc terrible de la dévaluation du FCFA en 1994 trans forma l’UMOA (Union Monétaire Ouest Africain) en UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africain). Aujourd’hui, dans le même article cité en référence ci-dessus, nous avons noté avec l’avocat-conseil de la BCEAO, M. Seyni Loum que « les pays membres de l’UEMOA ne sont en rien complices des faits qui ont conduit à lka falsification massive des billets. » Et le Directeur de l’Emission de la BCEAO, M. Ahmadou Bachir, qui avance que « l’avocat-conseil de la défense a pensé que les papiers fiduciaires qui servaient à fabriquer les billets se présentaient sous la responsabilité des Etats. Donc, et si on a pu faire de la fausse monnaie très proche de l’authentique, c’est que : soit il y a eu des complices au haut niveau puisque les Etats devaient assurer la protection de ces ramettes, ou alors il y a eu vol ». Heureusement que l’avocat-conseil de la BCEAO, M. Seyni Loum a rappelé , dans ses axes stratégiques de plaidoirie « les conséquences néfastes pour nos économies de la création de fausses monnaies », car cela crée « des méfiances, une sorte de ralentissement de nos transactions commerciales avec même l’étranger… ».
Pourquoi la dévaluation de 1994 a été un choc terrible ? C’est parce que la Société civile (africaine comme mondiale) n’a pas été associée ni impliquée dans les négociations. L’UEMOA est en train de travailler pour une meilleure intégration économique durable des pays membres (PER=Programme Economique Régional / UEMOA 2004-2008). L’intégration économique et l’intégration politique ne seront définitives que par l’intégration des populations. Et cette dernière, avec tout ce que je viens de relater, c’est les Mécanismes de la Société civile qui sont les plus appropriés pour jouer ce rôle.
Mais si la Société civile ne peut accéder à l’information financière, ni uniquement écouter les décisions, comment elle pourrait jouer son rôle ?
Dans le cadre d’une diplomatie durable, les ministres des affaires étrangères de l’UEMOA, à l’issue de leurs travaux le lundi 16/08/2000 au Méridien Président de Dakar, ont procédé à la création effective d’un Conseil Politique constitué des ministres chargés des affaires étrangères, assisté d’un comité des Ambassadeurs et Représentants permanents auprès de l’UEMOA. Dans mes activités Développement Durable et Croissance économique soutenue, il y a le Magnétisme 12 bis/Secteur Bonne Gouvernance- Diplomatie-Pacifisme et Paix durables qui réfléchisse sur les questions de diplomatie durable. Juridiquement, n’oubliez pas que l’article 41 du traité instituant l’Union fait de la BCEAO une institution spécialisée autonome de l’UEMOA, au même titre que la BOAD. A la BCEAO de piloter les rouages les plus importants de l’Union, de proposer des schémas de relance des processus d’intégration économique des pays membres prenant appui sur la communauté monétaire.
La mondialisation est un impératif qui s’impose à nous (africains). En Europe, c’est la Société civile qui s’organise pour demander l’annulation de la dette alors que nous les concernés, nous restons passifs. Que ce soit le FCFA ou les autres monnaies africaines, la dette multilatérale ou bilatérale, il faut que la Société civile puisse, au moins, être présente et écoutée les décisions. D’autant que le Gouverneur de la BCEAO, M. Charles Konan Banny avait déclaré que : « ici on a pas de politique monétaire mais une politique financière. Parce que la politique monétaire implique des fluctuations sur la monnaie comme la dévaluation, l’inflation… ».
Sur ce, nous rappelons que cette citation de notre compatriote africain, Joseph Kizerbo ( in A QUAND L’AFRIQUE ?) : « Réduire l’être humain aux dimensions arithmétiques de l’indication de croissance, du taux d’intérêt ou du coût de la Bourse est presque criminel. ». « Admettre qu’il y ait des gens qui restent à la traîne est un échec pour tous », avait dit le Nouveau Président de la Banque mondiale, M.Paul Wolfowitz, en annonçant son intention d’effectuer une visite en Afrique. Et M. Wolfowitz d’aller plus loin en déclarant que : « le message d’histoire contemporaine est sans ambiguïté à ce sujet : le monde est petit, et les bénéfices du progrés tout comme les souffrances du desespoir ont un impact à l’échelle mondiale ».

The Subsidiary Competence :
Lider-Actor of the World Civil Society