Afrique subsaharienne:est-ce que les jeunes sentent les initiatives internationales à leur faveur?
« Les Africains ne doivent pas être les pupilles de gardiens bienveillants, mais plutôt les architectes d’une amélioration soutenue de leurs conditions de vie » réaffirme le Point27 du Document de Référence du NEPAD. Abruptement, la Conférence « Jeunesse, Développement et Paix » s’était tenue à Sarajevo les 5 et 7 septembre 2004 entre la Banque mondiale, European Youth Forum et World Organization of the Scoot Mouvement. Les participants étaient au nombre de 170 âgés de 18 à 25 ans. La population carcérale dans les prisons africaines de 10 à 40 ans est en train de croître exponentiellement. Le droit au developpement doit nécessairement profiter à tous les jeunes du monde entier (parfois les jeunes sont situés entre 18 et 35).
L’extrême Précarité et l’extrême vulnérabilité des jeunes en Afrique demeurent aussi graves que je ne veux pas avancer de qualificatif. Il suffit uniquement d’interroger les personnes en contact avec la population carcérale dans les prisons africaines (juristes, organisations et institutions chargées de la promotion et de la protection des Droits de l’Homme).
Malgré les grandes conférences internationales sur la jeunesse et les multiples programmes Young Professionals (BM, FMI, BAD, ADB, CER, ONU…), les jeunes subsahariens continuent de connaître « des infibulations futurales » de leur chance à un droit au développement .
Malgré les grandes conférences internationales sur la jeunesse et les multiples programmes Young Professionals (BM, FMI, BAD, ADB, CER, ONU…), les jeunes subsahariens continuent de connaître « des infibulations futurales » de leur chance à un droit au développement .
Mais qui est considéré comme jeune en Afrique ?
Les critères d’âge de 18 à 35 ne sont pas valables dans les réalités africaines. De jeunes doctorants surtout dans les universités francophones africaines ont déjà atteint leur 45e année. Faute de pouvoir s’insérer dans la vie professionnelle, ils continuent de s’inscrire à l’université. Il faut orienter les investissements soutenables de l’Afrique vers les besoins urgents des jeunes. La participation au processus décisionnel pour sortir l’Afrique de son extrême pauvreté doit être élargie à tous les jeunes (sans critères d’âge). C’est avec les hommes et les femmes des générations montantes que nous arriverons avec plus d’engagement et de perspicacité à des objectifs de croissance future de l’Afrique. Pour la complexité de la notion de générations futures, nous pouvons se confier à ces propos de M. Jacques GRINEVALD : « Combien de générations faut-il prendre en compte ? C’est logiquement de toutes les générations à venir que l’on doit se soucier ».
Conséquemment, il nous faut donc croire à la jeunesse africaine. Croire en ses capacités d’adaptation, d’entrepreneurship et d’innovation. Pour la Banque mondiale, dans l’ordre des Ressources Humaines, les jeunes subsahariens constituent une richesse inestimable, et non qualifiable. Pourquoi la Banque mondiale ? D’abord, M.J.D.Wolfensohn, avant de quitter la Présidence de la Banque, “prenait les résultats de l’étude réalisée auprès de 2600 dirigeants de tous horizons de 48 pays au sérieux. Cette étude commanditée par la Banque elle-même et publiée le jeudi 05/06/2003 soulignait que « la Banque mondiale reste trop bureaucratique et arrogante ». Ensuite, M.Paul Wolfowitz, le nouveau Président du Groupe de la Banque mondiale, a suscité un grain d’espoir pour les jeunes entrepreneurs africains pauvres. « Il n’y a rien de plus gratifiant que de pouvoir aider ceux qui sont dans le besoin et d’offrir à chacun la possibilité de réaliser son potentiel », disait M.Wolfowitz dans sa déclaration du 01 juin 2005.
The Subsidiary Competence :
Expert / Human Rights’Promotion
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